L’instant « procrasturbation » est enfin arrivé : c’est le retour des « Génies du Digital » ! Ne faites pas les ingrats, nous savons pertinemment qu’ils vous ont grandement manqué. Pour nous faire pardonner de cette insoutenable absence, voici un gros récapitulatif des principales pépites apparues cette dernière semaine au sein des Internets. Ne boudez pas votre plaisir, il y en a pour tous les goûts :
1) Bulma orpheline :
Triste soirée que celle du 16 novembre 2017, date à laquelle l’actrice Hiromi Tsuru a trouvé la mort dans un accident de voiture. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais sa voix devrait mettre la puce à l’oreille de beaucoup. Elle n’est autre que Bulma de la saga Dragon Ball – et accessoirement Naomi Hunter dans Metal Gear Solid (vous savez, la femme grâce à qui vous avez appris les mots « exosquelette » et « nanomachine ») -. Son timbre aura incarné et façonné l’un des personnages majeurs de l’univers pourtant très testostéroné de la série culte d’Akira Toriyama.
Bulma est le personnage le plus important de Dragon Ball, c’est celle sans qui rien n’aurait eu lieu. Tout à commencé par cette rencontre… pic.twitter.com/FuuQME0ejY
— L’inspecteur 亀 (@EmpereurGlory) November 17, 2017
2) Deadpool 2 et ses « happy trees » :
Saviez-vous que Deadpool était le sujet de notre premier « génies du digital » (intitulés à l’époque « génies du marketing ») ? Nous vous laissons fouiller dans les archives de notre site pour preuve. Comme vous pouvez le constater, cela fait donc un moment que nous suivons les coups d’éclats de Ryan Reynolds ; et ils sont nombreux. Nouveau méfait marketing à ajouter au palmarès fourni de l’acteur : le trailer de Deadpool 2. Parodiant Bob Ross et ses vidéos « happy trees » – tournées, semble-t-il, sous l’influence rose bonbon de la MD -, Wade Wilson nous offre un aperçu de tout son talent comique et irrévérencieux. Vivement 2018 !
3) « Started from the bottom and now we’re dans ta gueule » :
Nous allons nous retenir de vous pondre un mémoire sur Drake ; sachez néanmoins que le bonhomme n’est pas la coqueluche des internets pour rien. Et il y a de cela quelques soirs, il a rappelé en direct et en technicolor que sa réputation de preux chevalier combattant sous les armureries du respect masculin / prince charmant défenseur de la cause féminine n’était pas volée. Sauf que la sensiblerie sur laquelle le web aime à gentiment le railler s’est transformée ici en altercation toute couille dehors. Femme, si ton mec ne te défend pas avec cette même ferveur quand nécessaire, mérite-t-il vraiment d’être ton mec ?
4) Lena Dunham et le « féminisme en carton » :
Comme vous le savez peut-être, tout le monde à la rédac’ de Girlshood ne porte pas Lena Dunham dans son petit myocarde. Malheureusement pour ses défenseur.euses, la dame nous offre tellement de raisons de nous esclaffer lorsque son nom se retrouve accolé à l’adjectif « féministe » que cela en devient presque facile. Topo du dernier méfait en date : comme toujours plus de ses congénères masculins à Hollywood, Murray Miller – scénariste sur Girls – a récemment été accusé d’agression sexuelle par son ancienne collègue, Aurora Perrineau. Et Lena Dunham, comme le veut son étiquette « féministe quand ça m’arrange », eut le bon goût de se fendre d’un communiqué prenant la défense de son poto (confirmant que dans son petit monde, l’idée selon laquelle « les femmes ne mentent pas sur le viol » ne s’applique qu’aux femmes blanches -Aurora Perrineau étant métisse -). En pleine tempête Weinstein.
Ce manque de tact, d’empathie et tout simplement d’intelligence lui retombant sur le coin de la gueule, Dame Dunham fit ce qu’elle fait encore de mieux : s’excuser (en ayant le bon ton d’en appeler aux formulation englobantes d’un pseudo féminisme universel dont elle serait, évidemment, la digne représentante). Malheureusement pour elle, de nombreuses autrices décidèrent de quitter la newsletter Lenny Letter. Parmi elles, Zinzi Clemmons claqua non seulement la porte mais prit également le temps d’un post exposant le racisme larvé de Dunham (ce « racisme hipster » que toute personne « de couleur » évoluant dans un univers blanc ne connait que trop bien). On rigole, on rigole, mais certains détails de son écrit font froid dans le dos. Libre à vous à présent de défendre la créatrice de Girls – évitez néanmoins le qualificatif « féministe »-.
My statement on why I will no longer write for @lennyletter, and the behavior I witnessed firsthand from @lenadunham's friends.
It is time for women of color–black women in particular–to divest from Lena Dunham. pic.twitter.com/dxOWCLhTpA
— zinziclemmons (@zinziclemmons) November 19, 2017
Bonus : suite aux justifications de Dunham, certain.e.s ce sont ammusé.e.s à rechercher les nombreuses fois où la demoiselle s’était excusée pour son comportement. Florilège :
(Source)
5) Elon Musk, Tim Cook et Rihanna… Même combat :
Afin de conjurer la bêtise du sujet précédent, continuons avec la reine, la plus belle, la meilleure, la seule et unique Riri. Nous vous avons déjà gratifié d’un post sur Fenty Beauty, article dont l’écriture dithyrambique n’avait sûrement d’égal que son évidente objectivité. En plus d’avoir raflé la mise lors des Beauty Innovator Awards, la marque de maquillage culmine à la 4ème place des « 25 meilleures inventions » du prestigieux Time, et ce deux mois seulement après son lancement. Fenty Beauty coiffe donc au poteau l’Iphone X, la Tesla Model 3, la NASA Mars Insight ou encore la Nintendo *fucking* Switch. Les mauvaises langues minimiseront sûrement cet exploit en faisant remarquer la présence des fidget spinners au sein de cette liste – à la qualité douteuse, donc -. Que voulez vous, les haters hateront.
PS: STUNNA, le très attendu rouge à lèvres de Fenty Beauty est sorti aujourd’hui #OnDitCaOnDitRien
6) Cours de consommation de sushis :
Vous avez beau en engloutir avec une régularité indécente (inconscient que vous êtes du dépeuplement des océans effectué pour alimenter vos orgies culinaires), désolés de vous apprendre que non, vous ne savez en réalité pas manger les sushis. Pas de panique : VICE délaisse ses prostituées unijambistes cannibales transgenres suisses pour s’intéresser à la bonne manière de préparer et de consommer ce met raffiné en compagnie de M. Yasuda, du restaurant Yasuda de Tokyo. Un instant de foodporn très instructif – et si vous n’avez pas envie de précipitamment mettre vos nouvelles connaissances en pratique après cette belle vidéo, vous n’avez pas d’estomac -.
7) JOEBAMA.IS.CANON** :
Dans les livres d’histoire du futur, le 20 novembre sera retenu comme une date aussi importante que 1515. Vous vous rappelez sûrement de l’un des plus célèbres mèmes de 2016, mettant en scène la bromance entre Joe Biden et Barack Obama (petit rafraîchissement de mémoire avec cet article). Et bien voilà, ce jour tant attendu où la réalité étreint le fantasme culturel est arrivé : à l’occasion de l’anniversaire de l’ancien Vice Président, Président Obama s’est fendu d’un message sur Twitter en utilisant… Son propre mème JOEBAMA. On ne va pas vous mentir : on a lâché une petite larmiche.
ME: Joe, about halfway through the speech, I’m gonna wish you a happy birth–
BIDEN: IT’S MY BIRTHDAY!
ME: Joe.Happy birthday to @JoeBiden, my brother and the best vice president anybody could have. pic.twitter.com/sKbXjNiEjH
— Barack Obama (@BarackObama) November 20, 2017
**Pour ceux qui ne liraient pas de fanfiction et ne passeraient pas leur vie sur Tumblr : « canon », véritable slang de geek, est un mot signifiant « officiel » et souvent utilisé pour qualifier une relation fictionnelle. Plus d’information ici.
8) Comme dirait Brain : « nobles bêtes » :
Nous aurions certes pu terminer sur Barack et Joe ; mais il aurait été sacrilège de ne pas vous avoir gratifié de ces photos capturant les meilleures postures de ce majestueux animal qu’est le félin domestique. Tant de beauté, d’élégance et de grâce… De quoi émouvoir le plus dur des cœurs :
Pour admirer l’étendue du travail de Carli Davidson, c’est par ici !
