Vous reprendrez bien un peu de David Bowie ? Vous avez fait une saturation au moment de sa mort, oui nous aussi, après avoir écouté son best of en boucle sur Spotify on n’a plus voulu en entendre parler. Mais là le printemps est arrivé, le soleil brille, on ne dit pas non à un petit article bien sympa sur le sujet. Lu sur le blog de Serge Kaganski des Inrocks.
Depuis que j’ai croisé Ziggy Stardust en 1973, j’ai toujours aimé David Bowie, mais longtemps, je ne le plaçais pas au top de mon petit panthéon. Il était à mes yeux toujours un peu en dessous d’Elvis, des Stones, des Stooges, de Dylan, de Lennon, du Velvet – ses maîtres assumés à qui il dédiait des chansons (Song for Dylan, Queen bitch, Ziggy…) ou dont il reprenait des titres (Let’s spend the night together). Bowie arborait certes des maquillages et tenues de ouf, le songbook in progress était faramineux (Changes, Space oddity, The man who sold the world, Five years, Starman, The Bewlay Brothers, Memory of a free festival, All the madmen, Life on Mars, Moonage daydream, Rock’n’roll suicide… que de classiques et de trésors cachés en quelques années !), mais les Spiders from Mars avaient un côté Stones de prisunic avec Mick Ronson en Keith Richards péroxydé de sous-préfecture. Dans l’éternel jeu lycéen du Stones contre Beatles, plus mes potes affichaient leur allégeance au major Tom, plus je brandissais mes amours stoogiennes ou dylaniennes – avec mauvaise foi puisque j’avais tous les disques de Bowie. Je l’aimais avec un bémol.
La suite sur le blog de ce cher Serge.
Illustration piquée sur l’article du blog.