« On voit alors très bien comment fonctionne et se reproduit le patriarcat : communément élevés dans la haine d’une partie de la féminité, les êtres femmes sont diluées dans un universel masculin qui constitue une partie de leur identité, et élevée dans le mépris de leur autre identité, tandis que les hommes sont doublement valorisés : ils sont universels et sujets accomplis à l’intérieur d’une seule identité hégémonique dont les femmes sont exclues. Le féminisme, c’est-à-dire la lutte contre le patriarcat à donc deux ennemis : la subjectivité des femmes sur les femmes, conséquence de leur oppression patriarcale, et la subjectivité des hommes sur les femmes, conséquences de leur position d’oppresseur. » Un billet brillant et nécessaire sur le piège de l’universalisation de l’humain pour les femmes. À lire ici.
29/11/2019, Aurex